LES INFIDELES
De Lellouche/Bercot/Cavayé/Courtès/Hazanavicius/Lartigau
(France 2012)(1h48)
avec Jean Dujardin,
Gilles Lellouche,
Alexandra Lamy,
Géraldine Nakache,
Guillaume Canet
Le film nous embarque sur les traces de 2 copains, infidèles chroniques, aussi sympas que veules, aussi charmeurs que roublards, aussi fuyants que sincères mais qui dégagent une énergie et une bonne humeur communicatives. Cette comédie atypique, pleine d’audace, libre, irrévérencieuse nous rappelle certains films de Bertrand Blier ; elle s’appuie sur des dialogues vifs, lucides, drôles ; on y passe du rire à l’émotion par le biais de situations jubilatoires, émouvantes, pathétiques voire sombres. Impoli, trash, hilarant et très réussi !!
J. EDGAR
De Clint Eastwood
( USA 2012) VO (2h15)
avec Leonardo DiCaprio,
Naomi Watts,
Judi Dench,
Armie Hammer
Il s'appelait J Edgar Hoover et fut directeur du FBI pendant près d'un demi-siècle. Eastwood s'attache d'abord à sa personnalité, sa vie privée ; fils aimant d'une formidable maman, J Edgar nia pour elle son homosexualité et s'efforça de gravir les échelons. Ce portrait passionnant doit beaucoup à l'interprétation magistrale de Di Caprio, qui rend attachant cet être carriériste, parano, raciste, homophobe. Eastwood, en grande forme démontre à nouveau sa maîtrise, sa virtuosité visuelle et narrative. Fascinant !
L'EXERCICE DE L'ETAT
de Pierre Schoeller
(France 2011) (1h55)
avec Michel Blanc,
Olivier Gourmet,
Zabou Breitman
Le ministre des transports est réveillé en pleine nuit par son directeur de cabinet. Un car a basculé dans un ravin. Il y va ; il n'a pas le choix. On suit donc le parcours de ce ministre, secondé par son chef de cabinet et sa conseillère en communication. Il lui faut faire des choix de carrière, ravaler parfois ses convictions, savoir que les amitiés sont fragiles, les trahisons et coups bas nombreux, gérer son image, être disponible pour les médias. Un thriller politique rythmé, intelligent et très réussi !
THE ARTIST
De Michel Hazanavicius
(France 2011)(1h40)
avec Jean Dujardin,
Bérénice Béjo,
John Goodman
Hollywood 1927 : George Valentin est une vedette du cinéma muet, l'arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l'oubli, l'alcool et la misère. Peppy Miller, jeune figurante, va être propulsée au firmament des stars. Ce film, débordant d'amour du cinéma, d'audace, d' intelligence et de talent, est une magnifique réussite ! A revoir où à découvrir encore sur grand écran, on ne s’en lasse pas !
TRABALHAR CANSA
de Juliana Rojas et Marco Dutra
(Brésil 2011) VO (1h39)
avec Helena Albergaria
et Marat Descartes
Helena, jeune femme au foyer, décide de monter sa première affaire, une épicerie de quartier. Elle s'investit à fond, devenant même de plus en plus dure avec ses salariés. C'est alors que son mari se fait licencier... Mais d'inquiétants évènements, des phénomènes bizarres menacent le commerce d'Helena. Débutant comme une chronique sociale, le film se complexifie pour finalement basculer en thriller fantastique, distillant une ambiance anxiogène. Une première oeuvre qui surprend par sa maîtrise narrative.
MEDIANERAS
de Gustavo Taretto
(Argentine 2011) VO (1h31)
avec Pilar Lopez de Ayala
et Javier Drolas
Ils vivent à Buenos Aires, sont jeunes mais terriblement isolés ; pourtant, ils se croisent, se frôlent régulièrement. Finiront-ils par se rencontrer ? Cette jolie comédie urbaine, qui accorde à la capitale argentine un vrai rôle, est bien écrite ; elle impose une voix mélancolique et pleine de drôlerie décalée et s'appuie sur 2 comédiens au naturel enthousiasmant !
THE SHOP AROUND THE CORNER
De Ernst Lubitsch
(USA 1940) VO (1h37)
avec James Stewart,
Margaret Sullavan,
Frank Morgan…
Chez Matuschek et Cie, une grande boutique de maroquinerie, le jeune Alfred Kralik, l'adjoint du patron, et Klara Novak, une nouvelle employée, vont échanger une correspondance amoureuse, sans savoir qui ils sont, à l'aide de petites annonces. Alors que la grande comédie hollywoodienne de cette époque a généralement pour cadre la haute bourgeoisie américaine, ce film met en scène des employés, personnages réels et ordinaires, dont la fragilité, mais aussi les mesquineries, sont observées avec tendresse et humanité par Lubitsch. D'une rare perfection technique, équilibre miraculeux entre l'humour et l'émotion, ce film longtemps méconnu est l'une des grandes réussites de Lubitsch.
PERDU, RETROUVE
de Philippe Hunt
(0h41)
Pink Nanuq, le silence sous l’écorce et Perdu retrouvé
Une histoire d’amitié chavirante
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