JACK LE
CHASSEUR DE GEANTS
De
Bryan Singer
(USA 2013) en 2D et 3D (1h50)
Avec
Nicholas Hoult,
Eleanor Tomlinson,
Ewan McGregor
Jack,
jeune ouvrier agricole, fait pousser un haricot, qui se révèle
magique et grandit, ouvrant une voie de communication entre la terre
et un monde inconnu. Cet univers est peuplé par une race de géants
effrayants, qui envahissent aussitôt la terre. Jack, héros malgré
lui, les affrontera, les combattra et protégera la princesse. Le
réalisateur d’Usual Suspects et des 2 premiers volets de X-Men
réussit le pari du film fantastique, et nous plonge dans de sombres
aventures, où se mêlent action, émotions fortes, suspense,
angoisse. Des effets spéciaux très réussis et une excellente
utilisation de la 3D participent aussi au plaisir du spectateur !
SPRING BREAKERS
De
Harmony Korine
(USA 2013) en VO(1h32)
Avec
James Franco,
Vanessa Hudgens,
Rachel Korine,
Selena Gomez
Elles
sont 4 copines bien décidées à sacrifier au rite de passage,
partir en Floride faire la fête une semaine ou deux, c’est-à-dire
participer au Spring Break... Comme elles sont aussi fauchées que
sexy, elles décident de braquer un fast-food et ce n’est qu’un
début… Ces 4 lolitas, aux bikinis affriolants aux moues
aguicheuses, qui veulent juste tester leurs limites dans une
inconscience totale, juste “s’envoyer en l’air”, finiront par
“foutre leur vie en l’air”. Loin du teen-movie, gentil film de
vacances, derrière l’énergie folle, la débauche de formes et de
couleurs, se profile un conte moral séduisant, envoûtant, violent,
hypnotique et vénéneux. Cette vision hallucinée de la jeunesse
2013, condamnation de la folie absurde de notre société de
consommation, mérite le détour ! (interdit aux moins de 12 ans).
MÖBIUS
De
Eric Rochant
(France 2013)(1h41)
Avec
Jean Dujardin,
Cécile de France,
Tim
Roth,
Emilie Dequenne
On
plonge tout de suite dans un thriller d’espionnage ténébreux et
intense, puisque notre héros, Grégory, officier des services
secrets russes, arrive à Monaco pour surveiller un puissant homme
d’affaires russe corrompu. Ses collaborateurs engagent une trader
brillante, Alice, comme agent infiltré, ignorant qu’elle est agent
de la CIA. Ce film élégant, précis, intelligent, vénéneux, à
l’intrigue dense et implacable, qui nous rappelle “ Les enchaînés
”, nous envoûte, nous passionne et nous laisse la gorge serrée.
SYNGUE
SABOUR (Pierre de patience)
De
Atiq Rahimi
( France/Allemagne/Afghanistan 2012) VO (1h42)
Avec
Golshifteh Farahani,
Hamidzera Javdan,
Hassina Burgan
Il
gît là allongé, plongé dans le coma. Elle le veille, caresse son
visage, lui parle. Elle est perdue avec ses deux enfants, quand
dehors, dans Kaboul, les combats font rage. Elle se parle aussi,
glissant vers la confession. Dans ce monologue magnifique,
bouleversant, subversif, l’écrivain-réalisateur dénonce sans
ménagement la détresse de la femme afghane et parle d’amour, du
corps des femmes, du plaisir, du mensonge, de la frustration, dans
un pays où tout ce qui touche au sexe, est tabou. Une très belle
adaptation, qui ne décevra pas les lecteurs heureux du roman !
MONSTRES…
PAS SI MONSTRUEUX
De
Juliette Loubières, Jean-Claude Rozec, Julia Bueno, Pascal Hecquet
etc..
(France/Belgique 2012) (42 minutes)
Nous
avons l’habitude de voir au cinéma des monstres
terrifiants....Mais ils ne sont pas toujours aussi terribles. Voici
un programme de 5 courts métrages, qui vont nous présenter les plus
terribles créatures de la planète sous un nouveau jour, rempli de
tendresse et d’humour. Ces 5 petits films d’animation ont tout
pour séduire: ils sont généreux, bigarrés, critiques face aux
médias, qui alimentent les peurs, alors que les monstres sont
inoffensifs. (Dès 3 ans).
CINE-GÔUTER
: mercredi 27/03 à 14h30 (tarif 3,50 euros)
TOUCHEZ PAS AU GRISBI
de
Jacques Becker
(France 1954) (1h34)
avec
Jean Gabin,
René Dary,
Lino Ventura…
Max-le-menteur
et Riton viennent de réussir le coup de leur vie : voler 50 millions
de francs en lingots d'or. Avec ce "grisbi", les deux
gangsters comptent bien profiter d'une retraite paisible. Mais Riton
ne peut s'empêcher de parler du magot à sa maîtresse, Josy… Si
l’on doit chercher le film référence du polar à la française,
Touchez pas au grisbi s’impose comme une évidence. Il a donné le
"la" de toutes les productions qui vont lui succéder, tant
par sa description réaliste du "milieu" et de ses
personnages, que par sa forme, entre chronique sociale et film aux
séquences d’action brutales, dessinant en creux une mythologie du
gangster français
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