Lundi 16 avril 2018 - 20h30
Les lundis du doc
Documentaire de Dominique Marchais, 1h36, 2017. Grand Prix Janine Bazin
Nul homme n’est une île est le dernier film d'une trilogie entamée avec Le Temps des grâces et La Ligne de partage des eaux. Ancien critique de cinéma aux Inrockuptibles, Dominique Beaumarchais s’intéresse aux relations entre paysage et politique.
Le film part à la rencontre d’agriculteurs, architectes, élus, artisans d’Europe. A la recherche d’un monde meilleur, des hommes réfléchissent à de nouvelles manières de produire et d'habiter le territoire. Ces initiatives locales basées sur le principe de bonne gouvernance tendent vers une politique locale où les décisions sont prises à l’unisson.
Synopsis
...« chaque homme est un morceau du continent, une partie de l’ensemble. » Nul Homme n’est une île est un voyage en Europe, de la Méditerranée aux Alpes, où l’on découvre des hommes et des femmes qui travaillent à faire vivre localement l’esprit de la démocratie et à produire le paysage du bon gouvernement. Des agriculteurs de la coopérative le Galline Felici en Sicile aux architectes, artisans et élus des Alpes suisses et du Voralberg en Autriche, tous font de la politique à partir de leur travail et se pensent un destin commun. Le local serait-il le dernier territoire de l’utopie ?
Le titre du film vient d'un texte de John Donne, poète anglais du XVII° siècle, « No man is an island, entire of itself.. » « Nul homme n’est une île, un tout en soi; chaque homme est partie du continent, partie du large; si une parcelle de terre est emportée par les flots, pour l’Europe c’est une perte égale à celle d’un promontoire, autant qu’à celle d’un manoir de tes amis ou du tien. La mort de tout homme me diminue parce que je suis membre du genre humain. Aussi n'envoie jamais demander pour qui sonne le glas : il sonne pour toi. »
Loin d’être un appel au repli individuel, le documentaire nous invite à réfléchir à une d’interdépendance profitable à tous, où les projets collectifs riment avec solidarité et entraide. Une économie solidaire, une croissance à échelle humaine et l’engagement citoyen sont les clés d’une gestion responsable de notre environnement.
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