Lundis du doc
Le silence des autres ( 1h35)
de R. Bahar et A. Carracedo
Le silence des autres au @veo_muret. Belle présentation du film par Caroline Luchin-Saleix. @SophieDulacDist @valadechristian @LoubetJo le débat sera animé par Christine Martinez-Medalle et Brigitte Le Meudec pic.twitter.com/CGJLfbbeMl— Festival Film Muret (@Filmmuret) 6 mai 2019
Débats poignants avec Christine #Martinez-Medalle et Brigitte #LeMeudec après la projection du #silence des #autres au @veo_muret @SophieDulacDist @valadechristian @LoubetJo. Belles interventions de la salle https://t.co/OBKackB4sl pic.twitter.com/bh7A7hz8BI— Festival Film Muret (@Filmmuret) 7 mai 2019
« L’Espagne est pleine de charniers… » Ces mots saisissants n’en finissent pas de résonner dans ce documentaire, qui s’ouvre sur le visage d’une vieille femme accablée de chagrin. Sous la route qui mène à son village, une fosse commune a été, il y a longtemps, recouverte par le macadam : le cadavre de sa mère y fut jeté par les franquistes. D’autres morts sans sépulture hantent le pays, qui les a rayés de sa mémoire."
A la chute du franquisme, la loi d’amnistie a bâillonné, au nom de l’unité nationale, les survivants. Il n’y a donc eu ni procès des dignitaires du franquisme ni commission de vérité et réconciliation.
"Depuis 2012, les réalisateurs suivent l’action menée par des descendants d’hommes et de femmes exécutés sous le franquisme. Pour pouvoir réclamer justice, ils ont dû déposer plainte en Argentine.
Tout est prétexte pour repousser le procès définitif du régime de Franco. Avec beaucoup de force, ce documentaire dénonce le déni de justice. Il montre aussi que ce passé refoulé s’est inscrit dans la chair de ceux qui en ont reçu en héritage le supplice d’une mère, l’exécution d’un père, d’un grand-père. Ce sont eux, les citoyens, les anonymes, qui veulent réconcilier l’Espagne avec sa vérité, contre les politiques, qui font obstruction. Ce combat exemplaire trouve toute sa résonance à l’écran." (Télérama)
"Des témoignages bouleversants qui mettent en relief les traumatismes d’un pays qui continue de privilégier l’amnésie, incapable de regarder son histoire en face."
"Un tournage de six ans, un état des lieux cruel, un film de combat, à la fois nécessaire et poignant. Dans le genre, un modèle."
"C’est un beau film : personnages forts, suspense tenu jusqu’au bout. Un grand documentaire!".
Projection suivie d’un débat animé par Christine Martinez-Medale, témoin des exactions du franquisme et Brigitte Le Meudec, adhérente d'une association de voisins et voisines de Barcelone et précédée du décrochage de l’exposition à 19h “Hommage aux Républicains Espagnols qui ont lutté pour la démocratie et la liberté”.
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