Dimanche 23 avril 15h50
Algues vertes, gaz à effet de serre, déforestation, recul de la biodiversité, réchauffement climatique... Et tant d’autres maux imputés à l’élevage ! L’animal de ferme, notre bienfaiteur nourricier, serait-il devenu l’ennemi Numéro 1 de la vie sur Terre ? Le documentariste Oliver Dickinson a voulu le vérifier en parcourant la France à la rencontre d’éleveurs et d’éleveuses adeptes de pratiques vertueuses. Ils et elles ont choisi de replanter les arbres et de développer d’ingénieuses collaborations animales pour laisser une empreinte plus douce et contribuer à la sauvegarde de notre planète.
En présence de Benoit BITEAU, protagoniste du film
Benoît Biteau est paysan agronome, diplômé ingénieur des techniques agricoles de Bordeaux Sciences Agro en 19971, et milite en faveur de l'agriculture paysanne et agroécologique, le respect des ressources naturelles et du patrimoine sauvage et domestique comme l'eau, les semences paysannes, les génétiques et préservations des races locales anciennes, celles aussi des semences de ferme et les sols, des terroirs.
En 2019, il est candidat aux élections européennes, en onzième position sur la liste commune EELV - AEI - RPS menée par Yannick Jadot. Il reçoit le soutien de la journaliste d'investigation Marie-Monique Robin dont de nombreux documentaires ont été diffusé dans le cadre des Dimanches du Mermoz. Il est élu le 26 mai 2019.
Membre des commissions de l’Agriculture et du développement rural (AGRI), de la Pêche (PECH) et du Développement (DEVE), il entend bien permettre ces changements de fond à l’échelon du continent, notamment via la PAC, afin de réconcilier humain et nature, terre et mer, agriculture et citoyen·ne·s, par l’émergence de logiques respectueuses des équilibres, des ressources et de l’eau, des biodiversités, du climat et de la santé.
La réservation des places nous permet d'adapter la salle au public. Il serait dommage que vous ne puissiez pas entrer (Cliquer ici)
En présence du réalisateur Oliver DICKINSON
Né à Londres en 1980. ce documentariste franco-britannique est auteur de films d'inspiration sociale et écologique : Des locaux très motivés, La Province Oubliée, Veilleurs du Lagon, Paludiers de la Baie. Son style cinématographique a été reconnu par de nombreux festivals dans 45 pays et primé une trentaine de fois. Bienveillance paysanne est son troisième long-métrage.
Avec la participation de
Ludovic Callu, Benoît Biteau, Caroline Chatriot, Christophe Bitauld, Jean-Michel Le Corre, Jeanne de Lignerolles, Thomas Lesay et Chantal Alvergnas.
Provoquer les discussions
Certains sont des agriculteurs de génération en génération, d’autres
sont installés depuis quelques années. Mais tous ont fait le choix de défendre une agriculture respectueuse de l’environnement. Seulement, il n’est pas question à travers ce documentaire de donner des leçons ou de stigmatiser qui que ce soit. Je ne pointe personne du doigt, assure Oliver Dickinson. Mais c’est justement de créer le dialogue, de discuter le plus librement possible sur les pratiques agricoles.
L’autre objectif de ce documentaire est donc de poursuivre le débat après le visionnage. Alors que le monde agricole est aussi bien confronté à l’évolution des pratiques agricoles qu’aux difficultés liées au renouvellement des générations, ces agriculteurs ont fait le choix d’affronter ces questions à leur façon et pour certains, de changer leur méthode de production, explique le réalisateur du documentaire.
Finalement, il s’est avéré que le sujet était plus vaste que prévu, complète-t-il. Le montage a duré plusieurs semaines tant les témoignages étaient riches. Propos recueillis par PHILIPPE HENRY- Centre presse
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