Jeudi 11 mai à 20h30
Dans le cadre du mai photographique
Jeune photo-journaliste éprise d'idéal, Camille part en Centrafrique couvrir la guerre civile qui se prépare. Très vite, elle se passionne pour ce pays et sa jeunesse emportée par la tourmente. Désormais, son destin se jouera là-bas.
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs.
En effet, le 12 mai 2014, Camille Lepage, 26 ans, accompagnait un groupe de miliciens anti-balaka sur lesquels elle réalisait un reportage photo. Circulant en moto, ils sont tombés dans une embuscade dressée par un groupe opposé, les Séléka. Camille a été tuée sur le coup. Sa carrière de photographe n'aura pas été longue : quelques semaines au Caire, en plein printemps arabe, puis un an au Sud Soudan, pendant lequel elle travaille pour l'AFP avant de devenir indépendante et finalement, la Centrafrique où elle a passé un peu moins de huit mois, confrontée à la violence, la tragédie et la folie meurtrière.
Normalien, agrégé de philosophie, auteur d’une thèse, Boris Lojkine a quitté l'université pour tourner 2 films documentaires au Vietnam. Avec Hope (2014), sa première fiction, il change de continent pour se plonger dans l’Afrique des migrants. Pour lui, Camille n’est pas juste un biopic. Pour écrire le scénario, il a effectué un long travail d’enquête et il a tenu à tourner en Centrafrique et à montrer dans son film d'authentiques photos de la jeune photographe.
"Un film vivant, vibrant, sur les guerres et le nécessaire regard extérieur, qui prend part, témoigne et porte aux yeux du monde une réalité violente et complexe."
"Émouvant portrait d’une jeune femme solaire, partie en Afrique pour chercher l’humanité"
Camille a été primé au Festival du Film d'Angoulême en 2019 et a obtenu le prix du public au Festival du Film de Locarno.
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